Un test psychotechnique évalue les capacités du conducteur. Il permet de définir si la personne est apte physiquement et psychologiquement à avoir son permis. En effet, diverses situations peuvent survenir durant un temps conduite. Lors de ces examens, les chauffeurs sont mis à l’épreuve pour tester leur capacité à gérer les imprévus sur route. Comment se déroule cette épreuve et quand la passer ? Découvrez les réponses à travers cet article.
Qui est sujet au test psychotechnique du permis ?
Le test psychotechnique est nécessaire si le permis a été suspendu pendant au moins 6 mois suite à:
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- une conduite après prise d’alcool ou de stupéfiants ;
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- un refus d’obtempération au test d’alcoolémie ;
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- un excès de vitesse.
Si le permis a été annulé, il est également obligatoire de passer un test psychotechnique. Ce retrait définitif du permis peut survenir suite à un délit grave, dont l’homicide involontaire :
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- Maladresse ;
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- Imprudence ;
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- Inattention ;
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- Non respect des codes de la route.
Dans ces cas de figure, le conducteur est dans l’obligation de passer un test psychotechnique. Il pourra se faire accompagner par une auto-école comme A.R.V pour reprendre le volant plus sereinement.
Pour une suspension de moins de 6 mois, un médecin est en position de demander ce test pour son patient. Il devra s’assurer de l’aptitude du conducteur le long de la circulation. Selon l’article R.224-23 du code de la route : « Si le résultat de l’examen médical et de l’examen psychotechnique est favorable, le médecin agréé consultant hors commission médicale ou la commission médicale délivre le certificat prévu à l’article R. 224-21 ».
Comment se déroule ce test ?
Durant la suspension du permis, il est possible de passer à la récupération de points. Il suffit de suivre un stage en attendant le test psychotechnique qui se déroule en 2 temps :
-Un entretien individuel
-Le test psychotechnique proprement dit.
L’entretien individuel se tiendra avec un psychologue diplômé. La séance durera une quinzaine de minutes. Le spécialiste tentera d’établir la personnalité du conducteur en abordant sa situation personnelle : histoire, santé, situation familiale et professionnelle, hygiène de vie. Il viendra ensuite à la suspension de son permis, ce qui a mené à cette situation. Le patient sera ainsi confronté aux faits : homicide, voiture accidentée, alcoolémie…. Il devra également convaincre sur la motivation de la restitution.
Ensuite viennent les tests. Ces derniers répondent à différents critères. En premier lieu, leur accessibilité à toute population : sourde ou malentendante, dyslexique, dysphasique, dyspraxique, parlant peu ou pas du tout le français. Ils permettent l’exploration de divers aspects de l’activité psychomotrice liés à la conduite. Le concerné sera alors évalué sur ses capacités visuo-attentionnelles, sa vitesse de traitement d’information et sa réactivité, la coordination de ses mouvements et ses fonctions exécutives.
Une fois le test passé, que se passe-t-il ?
En fonction du résultat, le candidat sera jugé apte ou non à la conduite. S’il réussit, il recevra un avis médical. Ce dernier sera envoyé vers les différentes instances concernées. La procédure pour récupérer le permis de conduire sera alors lancée. Toutefois, la restitution pourra être refusée si le risque de danger est trop élevé. Notons que le test sera valide pendant 6 mois. Au-delà de ce délai, il faudra recommencer. En cas d’échec, l’individu sera sanctionné d’inaptitude à la conduite. Néanmoins, il peut repasser l’examen. Il lui suffira de payer les frais. Cet échec est souvent dû au stress, aux addictions ou encore à des déficiences cognitives. Une fois le permis récupéré, pensez au contrôle technique du véhicule !