Tout type de véhicule terrestre, maritime ou aérien doit être soumis à un contrôle technique adapté afin de préserver la sécurité des passagers, du conducteur et des autres usagers de la route s’il s’agit d’un moyen de transport terrestre. Pour notre part, nous allons vous parler du contrôle technique pour camping-car, un transport routier qui associe parfaitement les déplacements, la sécurité routière et le confort plus ou moins comparable à l’intérieur de la maison.
Périodicité du contrôle technique pour camping-car
À l’instar des petites voitures, des véhicules utilitaires et des deux-roues, le contrôle technique d’un camping-car doit également se faire périodiquement. À noter que le premier contrôle technique de cette maison roulante se fait dans les 6 mois avant sa première mise en circulation. Ensuite, le contrôle sera renouvelé tous les 2 ans.
Pour ce faire, il faut se rendre auprès d’un centre agréé par l’État en apportant le certificat d’immatriculation original du véhicule ainsi que le véhicule en question bien sûr. Pour connaître les centres de contrôle technique pour camping-car les plus proche de chez vous, vous pouvez aller sur le site de l’UTAC OTC.
Attention, vous encourez une amende qui peut aller jusqu’à 750 euros, voire plus, si vous oubliez de soumettre votre camping-car dans les délais légaux. Cette sanction peut être suivie d’un retrait de votre certificat d’immatriculation en fonction de l’estimation de l’état du véhicule par les agents de police ou de la gendarmerie.
Les policiers ou les gendarmes agissent en fonction des signes de mauvais état manifestés par le camping-car. Si tel est le cas, une fiche de circulation valable pour 7 jours vous sera octroyée pour vous rendre auprès du centre de contrôle technique pour camping-car le plus proche de chez vous.
D’après le site officiel du Ministère de l’Intérieur du gouvernement français, « En cas de défaillance majeure ou critique, un nouveau contrôle, appelé contre-visite, est à faire après avoir fait les réparations nécessaires. Les points contrôlés lors d’une contre-visite dépendent des défaillances majeures et critiques constatées lors du contrôle précédent ». Il n’est pas obligatoire de réaliser la contre-visite dans le même centre que celui auprès duquel les défaillances ont été constatées.
Déroulement et coût d’un contrôle technique pour camping-car
Le contrôleur va examiner 133 points lors du contrôle technique de votre camping-car, parmi lesquels certains points se portent plus sur le côté documentaire, élément indispensable pour l’identification du véhicule, tandis que d’autres sont axés sur le fonctionnement proprement dit.
On peut citer, en guise d’exemple, l’efficacité du freinage, la souplesse de la direction, les feux et les équipements électriques, l’état des pneus, la visibilité, les ceintures de sécurité, la pollution émise et la nuisance sonore. À chaque point de contrôle est indiqué un niveau de défaillance. Cela peut être une défaillance mineure, majeure ou critique.
Le coût d’un contrôle technique pour camping-car peut changer d’un centre à un entre et peut varier en fonction de la région et du type d’énergie. Pour cause, le tarif n’est pas réglementé. Ce type de vérification technique coûte, en principe, 10 euros de plus que celui d’un véhicule particulier. Quoi qu’il en soit, le prix est généralement compris entre 50 et 100 euros.
À savoir : une fois le contrôle technique terminé, vous obtiendrez un procès-verbal mentionnant le résultat et la nature de l’évaluation technique ainsi que celle de la prochaine évaluation, la date de réalisation du contrôle, l’identification du centre et du véhicule, le kilométrage, etc. Une vinette, portant les lettres CT et la date avant celle de la réévaluation du véhicule concerné, sera apposée sur le véhicule. Il en est de même pour le timbre sur le certificat d’immatriculation.