Un véhicule utilitaire est un véhicule dont la partie arrière est réservée aux transports des marchandises. Ils sont généralement utilisés pour des fins commerciales ou industrielles. Pareil que les autres types de véhicule dont le poids total autorisé en charge est de 3,5tonnes, le véhicule utilitaire est soumis à une réglementation portant sur le contrôle technique.
Quelles sont les spécificités du contrôle technique pour les véhicules utilitaires?
Particulièrement, le véhicule utilitaire est soumis à deux types de contrôle technique. Il y a d’abord le contrôle technique périodique qui est dédié également aux véhicules standards et, ensuite, il y a le contrôle complémentaire qui est propre aux utilitaires.
Le contrôle technique périodique se fait à la propre initiative du propriétaire du véhicule et il n’y a aucune convocation. Il se déroule, en premier lieu, dans les 6 premiers mois après le 4ème anniversaire de la date de première mise en circulation du véhicule. A l’issue de ce premier contrôle, le résultat peut déterminer la date du prochain contrôle qui est généralement de 2 ans après. Dans tous les cas, il incombe toujours au propriétaire du véhicule de maintenir sa voiture en bon état de marche.
Le contrôle technique complémentaire, quant à lui, doit avoir lieu entre le 10ème et 12ème mois après le contrôle technique périodique. Il consiste particulièrement à vérifier les émissions polluantes du véhicule. Toutes les camionnettes qui ont plus de 4ans doivent passer ce contrôle complémentaire, hormis les véhicules diesel de source d’énergie GA ainsi que les véhicules électriques et à hydrogène de source d’énergie EN, AC, H2, HE et HH. Ces informations sont disponibles sur la carte grise.
Comment se déroule le contrôle technique pour les véhicules utilitaires ?
L’objectif du contrôle technique périodique est de veiller sur la sécurité routière des usagers de la circulation. Ce contrôle prévoit alors à minimiser les accidents causés par l’ancienneté ou les défauts techniques des voitures. Dans ce contexte, le contrôleur technique va vérifier les points techniques et mécaniques du véhicule tels que l’identification de celui ci, l’équipement de freinage, la direction, les feux de signalisation, la visibilité, les châssis, les essieux, les nuisances ainsi que certains matériels comme la ceinture de sécurité et bien d’autres. Plus précisément, l’examinateur vérifie 133 points sur le véhicule.
Après la vérification de chaque point, les défaillances constatées sont classées sous trois catégories différentes :
– défaillance mineure lorsqu’il n’y a aucun risque capable de causer une conséquence négative sur l’environnement et sur la sécurité du véhicule ;
– défaillance majeure si elle est susceptible de provoquer des dangers à la sécurité du véhicule et à celle des usagers de la route ;
– défaillance critique si la voiture présente réellement un danger qui impacte directement la sécurité routière.
Comme cité plus haut, le contrôle technique complémentaire, dédié spécifiquement aux véhicules utilitaires, se focalise sur les émissions polluantes.
Quelles sont les sanctions encourues en cas de non contrôle technique ?
Sachez entre autres que le non respect des obligations concernant le contrôle technique peut se retourner contre le propriétaire du véhicule. Cela peut faire l’objet d’une amende forfaitaire de 135€ pouvant aller jusqu’à 750€. Si le véhicule n’a pas effectué ses contrôles techniques et qu’en cours de route il est soumis à une vérification des forces de l’ordre, la carte grise peut être retenue et une décision d’immobilisation peut s’appliquer immédiatement. Dans ce cas, le conducteur doit obligatoirement présenter au commissariat, ou à la gendarmerie, un procès-verbal confirmant un bon résultat de contrôle technique.
Le contrôle technique, qu’il soit périodique ou complémentaire, doit se faire dans un centre de contrôle technique agréé. Sur internet, il existe une liste de centre agréé et vous pouvez même prendre rendez-vous en ligne pour éviter les déplacements inutiles.